Au sens large, assurer la sécurité industrielle d’une organisation c’est garantir la sécurité des personnes (membres ou non de l’organisation concernée), la sécurité des biens matériels (moyens de production d’un site ou installations riveraines) ainsi que la continuité de l’activité. Il existe aujourd’hui de très nombreux textes normatifs traitant du sujet. Certains sont généralistes et applicables à un large champ d’activités comme la norme ISO 31000 « Management du risque – Lignes directrices ». D’autres sont plus spécifiques, par exemple l’ISO 13702 dédié au contrôle et à l’atténuation des risques feu et explosion sur les installations offshores. Quoi qu’il en soit, devant une telle quantité d’informations, de recommandations et d’exigences normatives, il convient de s’interroger sur ce que sont plus globalement les grands principes qui sous-tendent les systèmes de management de la sécurité industrielle.
Lorsque l’on aborde la problématique de la sécurité industrielle, il faut avant tout être au clair sur trois notions fondamentales. En premier lieu le terme « danger » désigne certaines caractéristiques d’un produit, d’un équipement ou d’un processus pouvant potentiellement engendrer des dégâts humains ou matériels. Pour sa part, la notion de « risque » vient rajouter l’idée de « cible » à celle de danger. Ainsi, un risque est l’exposition d’une cible à un danger, la cible pouvant être humaine, matérielle ou environnementale. Enfin le terme « accident » désigne la situation où une cible a effectivement subi des dégâts suite à son exposition à un danger. Autrement dit un accident est un risque qui s’est réalisé
Il convient par ailleurs de distinguer deux types de risques. On parle de risque professionnel lorsque la cible correspond à un ou plusieurs employés de l’organisation concernée. A l’inverse, dans le cas d’un risque environnemental la cible correspond à des individus ou des bien riverains du site industriel, aux équipements matériels de celui-ci ou à l’environnement.
Qu’ils soient professionnels ou environnementaux, la gestion des risques industriels se compose toujours des actions suivantes concomitantes ou non :
A titre d’exemple, dans un laboratoire le risque professionnel « exposition à des produits chimiques » est clairement identifiable. Suivant le domaine d’activité du laboratoire une action de hiérarchisation des risques peut par exemple conclure que l’utilisation fréquente de produits acides constitue un risque important pour le personnel.
Ainsi pourront entre autres être mis en place les moyens de maîtrise et de contrôle suivants : stockage des acides dans une armoire ventilée, manipulation des acides sous hotte aspirante pour se protéger des vapeurs et port d'Équipements Individuels de Protection (EPI) comme des gants résistants à l’acide, des lunettes de sécurité et des blouses de laboratoire.
L’installation d’une douche de sécurité en cas d’aspersion pourra aussi être décidée. L’achat de ces différents équipements aura nécessité l’allocation d’un budget dédié. Par ailleurs des ressources humaines devront être consacrées à la mise en place et au respect de ces différentes mesures, comme la nomination au sein du laboratoire d’un correspondant Santé-Sécurité. Enfin, l’ensemble du personnel du laboratoire devra recevoir les informations nécessaires pour se prémunir contre le risque identifié via des formations internes ou externes.
Renforcement de votre équipe avec des ingénieurs Safengy
Externalisation de vos études avec un forfait clé en main
Nous intervenons selon le mode qui convient le mieux, étude au forfait et/ou prestation en Assistance Technique, à plein temps ou à temps partiel